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Qui suis-je ?

  • Photo du rédacteur: Y.AMI
    Y.AMI
  • 24 oct.
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 nov.


Hello,


Mon tout premier article. Ça y est, la machine est lancée ! 


Commençons donc par le commencement, avec une petite présentation.  

Bon, n’ayez pas peur ! Je ne vais pas du tout vous déballer ma vie, on ne se connait pas assez ! C’est une présentation qui va essentiellement tourner autour de l’écriture dans ma vie.

Mais avant ça, je pense qu’il est quand même important de faire un « tout petit » paragraphe sur ma manière d’être.

 

Ma manière d’être


Se décrire n’est pas la chose la plus facile à faire.


La manière dont on se voit ne représente pas forcément la façon dont on est perçu. Il faut aussi reconnaitre que la façon dont nous sommes perçus, ne représente en « rien » qui l’on est vraiment. Et je pourrais aller loin avec cette réflexion.


Mais revenons à nos moutons.


D’abord, je suis une trentenaire. Je suis née et j’ai grandi en Guadeloupe. J’ai donc baigné dans une culture franco-caraïbéenne, avec un côté caraïbéen assez prononcé, de par la situation géographique de la Guadeloupe, mais aussi, du fait que ma mère vient d’une autre île de la Caraïbe.


Au-delà de ces éléments, je dirais que je suis assez complexe.

Je peux être ultra réservée, mais j’ai aussi un côté ultra sociable. Je dirais aussi que je suis quelqu’un d’assez carré et strict en profondeur, mais ça ne se voit pas du tout en surface parce que je ne le suis pas forcément avec les autres.


Je suis surtout exigeante avec moi-même. Avant j’étais assez perfectionniste et j’en avais pleinement conscience. Ça me bouffait.

Puis, un jour, il y a plusieurs années, mon mari m’a dit une phrase toute simple : « tu n’as pas besoin d’être parfaite ».

C’est bête, mais personne ne m’avait jamais dit cela avant, donc ça m’a fait comme un électrochoc.

Ce jour-là, j’ai réalisé qu’il avait raison : « Je n’ai pas besoin d’être parfaite. ».

C’est plus facile de se lancer dans des projets, des aventures, des challenges, quand on se dit qu’on ne vise pas la perfection ; quand on se dit qu’on peut faire des erreurs et qu’on en fera probablement, mais que ces erreurs nous feront avancer et apprendre. Ça transforme donc cette peur d’échouer en quelque chose de positif.

C’est beaucoup plus facile de faire tout ce qu’on veut faire quand on sait que ni nous ni nos projets n’ont besoin d’être parfaits. Il faut viser la réussite, mais la réussite n’a rien à voir avec la perfection.

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Quand on comprend cela, ça fait un peu redescendre sur terre. On devient aussi plus tolérant et moins exigeant face aux attentes que nous avons des autres, qu’elles soient d’ordre professionnel ou personnel.

Je me répète : « La réussite n’a rien à voir avec la perfection. » Et vous verrez que savoir cela n’empêche pas d’avoir des doutes et des blocages.

 

Mon parcours


Depuis quand j’écris ? Et pourquoi ?


Ma toute première expérience avec l’écriture remonte à quand j’étais en 6ème. La prof de français nous avait donné un devoir maison dont le but était d’écrire une histoire. J’avais adoré l’idée. La seule chose dont je me rappelle encore, c’est qu’à la fin de cette histoire, j’avais noté « histoire vraie ». Mes souvenirs sont ultra-flous, mais, il me semble que le retour de la prof n’était pas ouf, ça avait coupé tout mon enthousiasme, tant sur l’écriture que sur la lecture.


 Pourtant au lycée, je me suis retrouvée en littéraire sans vraiment le choisir, mais j’avoue que ça m’a plu. Surtout la découverte de la philosophie, ça a apporté un plus à ma vie.


En 2013, je décide d’arrêter la fac de droit, j’avais besoin de souffler, et c’est là que j’ai vraiment découvert l’écriture. Je me suis plongée dedans en m’inscrivant sur un site anglophone de conception de livre, dont je ne me rappelle plus le nom. Je sais juste que j’ai commencé à écrire un livre que j’avais intitulé à l’époque « Ma propre thérapie ». C'était des réflexions autour du suicide.


Parallèlement, je réfléchissais à mon avenir. Je me suis toujours sentie plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral, puis ma santé m’obligeait à m’orienter vers un travail de bureau. J’envisageais donc un métier où il fallait juste écrire, ça devait bien exister. Cependant, il fallait reconnaitre que j’aimais bien certains cours de droit.

Donc j’ai cherché quelque chose qui pouvait marier le droit, l’écriture, la rédaction. J’ai additionné tout ça et je suis donc devenue « clerc de notaire — rédacteur d’actes ».


Les années sont passées et, hormis des actes notariés, j’écrivais de moins en moins. Mais ça m’arrivait quand même, par habitude. Vers 2019-2020, j’ai même créé un blog sur lequel j’ai commencé à partager quelques expériences. À l’époque, je n’avais certainement pas assez confiance en moi, donc j’ai abandonné.


C’est en 2023 que tout a basculé. J’étais en congé maternité, donc j’avais le temps, je fouillais partout, et j’avais donc retrouvé une grande majorité de mes anciens écrits. Certains m’ont mis les larmes aux yeux.  


Depuis, cette envie d’écrire a ressurgi. Les éléments de ma vie m’ont également donné matière à écrire. Donc j’ai écrit, encore et encore, « Ma propre thérapie — bis ». Et quand je n’ai plus eu besoin d’écrire pour décharger et évacuer, je me suis dit qu’il était peut-être temps d’écrire pour publier.

Je ne vais pas vous mentir, j’ai eu beaucoup d’hésitations et de doutes. Je me suis dit plusieurs fois que ça ne servait à rien.


Mon style et mon genre


J’ai toujours aimé les débats, c’est-à-dire parler avec quelqu’un qui a un point de vue différent du mien, sans pour autant que ça dégénère en dispute. Se comprendre compte bien plus que d’être d’accord sur tout.

Ça permet de se connaitre mieux, soi, et de connaitre son interlocuteur. Ça permet aussi d’accepter et de respecter les différences et opinions de chacun. Mais ça permet surtout de ne pas constamment être dans le jugement et dans la désapprobation. En gros, ça t’ouvre et ça te recentre.


J’essaie de lire des essais quand j’ai le temps. Je ne suis pas toujours d’accord avec l’auteur, mais j’adore ce que ça m’apporte. Le fait que ça me fasse réfléchir et me questionner. Ça remet mes convictions et mes pensées en question et ça me permet donc de me connaitre mieux. Et ça, bien me connaitre, c’est une chose qui fait partie de mes priorités. Qui suis-je ?

Au-delà du moi, j’adore me poser des questions et réfléchir sur tout.


Vous l’aurez compris, je lis de la non-fiction et j’aime bien dire que j’écris de la non-fiction, mais c’est un genre un peu large. On y trouve du développement personnel, des biographies, autobiographies, mémoires, revues, magazines, recettes, essais, etc.


Mon genre littéraire est un peu particulier, il est hybride. Je mélange pas mal de choses ; dans mes écrits, il y a des réflexions, je m’inspire de ma vie, je philosophe et je m’essaie même au poème. 


Quant à mon style, je sais que ce n’est pas bien, mais j’écris souvent comme je parle, parfois comme je pense, ça m’arrive aussi de prendre un ton plus sérieux, plus littéraire.

En fait, je souhaite que mon style reflète vraiment ma personnalité, mais aussi l’époque dans laquelle je vis. Je pense qu’il s’affinera avec le temps.

 

Mon pseudo - nom de plume



Vous pouvez m’appeler Y ami ou tout simplement Y.


Pourquoi ce pseudo ?


En vrai, ça remonte à plusieurs années. J’aimais bien imaginer des histoires et je m’étais créé un scénario où j’étais en contact avec « quelqu’un » qui venait d’une autre planète. On échangeait sur la vie de nos planètes respectives et cette « personne » s’appelait Y. 

Y est resté, et, vu mon univers littéraire j’ai bien aimé le jeu sonore que ça fait en anglais :

« Y » = « why » = « Pourquoi »

Du coup, j’ai décidé de le garder. Mais avant j’ai voulu faire des recherches plus approfondies. Je me suis dit que je n’avais pas envie de m’attribuer un pseudo qui voulait dire « caca » en chinois. 

C’est un peu comme une maman qui trouve un prénom à son enfant et décide de faire des recherches sur ce prénom, pour être sûre qu’il n’y a rien de négatif et péjoratif. 

Et j’ai vraiment kiffé ce que j’ai trouvé. En gros, je suis tombée sur une page de numérologie qui expliquait que Y., correspondait au chiffre 7 et que ce chiffre est, je cite :

 « associé à la quête spirituelle, à la réflexion intérieure et à l’analyse. Il symbolise le chercheur de vérité, celui qui pose des questions profondes et cherche des réponses au-delà du monde matériel. Le 7 est souvent lié à la solitude, à l’étude et à l’introspection. Ceux qui possèdent ce nombre dans leur chemin de vie peuvent être attirés par la philosophie, la mystique ou les sciences. Ils peuvent avoir besoin de passer du temps seuls pour méditer et réfléchir sur le sens de la vie. »

Wouah, j’ai eu des frissons en lisant cette description, c’était tout moi. Comme si que Y. n’était pas un hasard, et qu’il ne l’avait jamais été. Comme si l’univers voulait me faire passer un message pour que je comprenne que ce pseudo n’est pas juste fait pour moi. Ce pseudo, Y., c’est moi.


J’ai une toute petite confession à vous faire à ce propos : après la découverte de cette description, je ne suis pas allée chercher plus loin. En vrai, je m’en fous si ça signifie « caca » en chinois finalement, c’est important ?

 

Du coup pourquoi ai-je décidé de rajouter « Ami » ?

 

 En fait, quand j’ai commencé à créer ma première page de couverture, je me suis rendue compte que « Y » était trop simple. Ça faisait trop vide, puis je ne savais pas trop comment le mettre en évidence. Du coup, je me suis dit que j’avais besoin d’un truc en plus, mais je ne savais pas trop quoi. J’ai beaucoup cherché et j’ai trouvé « ami ». Ce que j’ai aimé par-dessus tout c’était la résonance, le fait que « Y ami » en anglais, ça sonnait :

« Why am I », soit « pourquoi suis-je ? »

Encore là, j’ai vu ça comme une évidence. Puis j’ai trouvé un petit côté mignon avec le mot ami qui fait penser à l’amitié, mais aussi à l’âme.

 

 

Conclusion

Voilà un peu l’histoire de mon cheminement. Je porte pas mal de projets et je pense qu’il est temps de me lancer réellement. Je suis pleinement prête à ouvrir ce nouveau chapitre de ma vie. Je me suis libérée du temps en quittant mon boulot. Juste après, je suis tombée sur une citation de Tony Gaskins Jr. qui disait :

« Si vous ne construisez pas vos rêves, quelqu’un vous embauchera pour construire les siens. »

La synchronicité fait bien les choses.


Je ne vais pas vous mentir, j’ai le tract, j’ai peur, je suis encore remplie de doute, mais je me lance, parce qu’il le faut.

Si vous voulez suivre mes projets, n’hésitez pas à repasser sur mon blog pour lire d’autres articles, à me suivre sur mes réseaux sociaux et à vous inscrire à ma newsletter.


Je vous souhaite une très belle vie.


Y.

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